ACR 6
Description de l’unité de radar, les caractéristiques techniques tactique
Figure 1 : ACR Mark 6
(Source: atchistory.wordpress.com]
| Données techniques | |
|---|---|
| Fréquence : | Bande S
(λ = 10 cm) |
| Période de répétition des impulsions (PRI) : |
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| Fréquence de répétition des impulsions (FRI) : |
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| Largeur d’impulsion (τ) : | |
| Temps de réception : | |
| Temps mort : | |
| Puissance de pointe : | |
| Puissance moyenne : | |
| Portée instrumentée : | |
| Résolution en distance : | |
| Précision : | |
| Largeur du faisceau : | |
| Coups au but par balayage : | |
| Taux de rotation de l’antenne : | |
| MTBCF : | |
| MTTR : | |
ACR 6
Le radar ACR 6 (également appelé ACR Mark 6 dans la littérature ancienne, ACR signifie Airfield Control Radar) était un radar de surveillance d’aéroport fonctionnant en bande S pour la reconnaissance de l’espace aérien à moyenne portée et l’approche d’atterrissage guidée par radar.
Le radar utilisait une antenne parabolique circulaire alimentée par une série de cornets rayonnants. Cette forme rendait l’angle d’ouverture vertical très étroit, de sorte que l’antenne entière devait être légèrement inclinée vers le haut pour répondre aux exigences de la trajectoire d’approche. L’ACR 6 disposait d’un certain nombre de solutions techniques révolutionnaires pour l’époque :
- Le radar disposait d’une suppression des cibles fixes et
- utilisait la ">polarisation circulaire pour réduire les interférences dues au mauvais temps.
- Les affichages disposaient de la possibilité de superposer des cartes électroniques à l’image radar.
- Il existait des circuits de diagnostic (BITE) pour le dépannage et la mesure des paramètres.
Le radar était en cours de développement depuis 1952. Le prototype a été mis en service en août 1955 sur l’aérodrome de Londres-Heathrow. D’autres aérodromes britanniques ont suivi, par exemple Gatwick et Stansted. Certains radars ont également été exportés. Deux appareils ont été installés en Suisse, sur les aérodromes de Genève et de Zurich, et deux autres ont été livrés aux Pays-Bas, où ils ont été installés à Soesterberg et Gilze Rijen.
La précision avec laquelle Cossor construisait les antennes était telle que même lorsque les radars étaient remplacés par des appareils plus modernes, les antennes originales de Cossor étaient conservées.