www.radartutorial.eu www.radartutorial.eu Vue d’ensemble des radars - Musée du Radar

AN/TPS-3

Description de l’unité de radar, les caractéristiques techniques tactique

Figure 1 : AN/TPS-3

Figure 1 : AN/TPS-3

Données techniques
Fréquence : 590 … 610 MHz
(Bande UHF)
Période de répétition  
des impulsions (PRI) :
5 ms
Fréquence de répétition  
des impulsions (FRI)
 :
200 Hz
Largeur d’impulsion (τ) : 1,5 µs
Temps de réception :
Temps mort :
Puissance de pointe : 200 kW
Puissance moyenne : 60 W
Portée instrumentée :
Résolution en distance : 110 mi (≙ 176 km)
Précision :
Largeur du faisceau : 10° … 12°
Coups au but par balayage :
Taux de rotation de l’antenne : 5 tour/min
MTBCF :
MTTR :

AN/TPS-3

Le AN/TPS-3 (ou SCR-602 T8) est un radar historique d’alerte avancée léger qui, selon la version, fonctionnait sur une fréquence soit dans la bande VHF soit dans la bande UHF. Le développement de ce radar a débuté en 1942 et les premiers appareils étaient des copies d’un radar de la série Chain Home Low. Les 20 premiers radars étaient appelés SCR-602-T1 et étaient des copies exactes des radars britanniques LW (Long Wawe). Dix autres versions ont été construites, toutes avec des antennes différentes et des fréquences d’émission différentes, allant des 212 MHz de l’original britannique à environ 1 000 MHz.

La version la plus réussie était le SCR-602 T8, avec une triode VT-158 spécialement conçue comme transmetteur, qui fonctionnait à environ 600 MHz (longueur d’onde de 50 cm). Cette version a reçu la désignation AN/TPS-3 conformément à la nouvelle nomenclature américaine de l’époque. Le système se composait d’une console avec le transmetteur et les dispositifs de visualisation et d’une antenne avec son mât. Les instruments de visualisation étaient un affichage de type A et un affichage PPI. L’antenne de cette version est un réflecteur parabolique symétrique d’environ 3 m de diamètre. Elle était alimentée au foyer par un dipôle polarisé horizontalement. Il existait également une version radiante qui permettait une alimentation en opposition de phase, ce qui rendait le diagramme d’antenne commutable entre un signal somme et un signal différentiel.